Une
cinquième République en pleine déliquescence
Qui
a berné son peuple, sacrifié son honneur,
Au
profit de banquiers alchimistes de fortune,
Capables
d'exterminer, pour vivre dans l'opulence...
Les
peuples européens, prisonniers de leur peur,
Sans
vergogne, ils diffusent des propos d'infortune.
Tous
ces gouvernements et ces parlementaires
Ils
ont vendu leur âme pour conserver leurs droits.
Cette
monnaie unique est vouée à l'arbitraire
D'agences
de notations et de zones de non-droits.
Elles
ne sont qu'au service de gros spéculateurs
Des
marchés financiers qui jouent avec l'euro.
Leurs
paradis fiscaux, une source de corruption
Où
l'argent coule à flots pour acheter du bonheur
A
des hauts fonctionnaires, des élus socialo-
Démocrates
de droite, c'est de la perversion !.
Alain
Février, lundi 19 juin 2017
Georges
Elgozy était un économiste français du siècle dernier. Bien
qu'il exerça pendant longtemps la fonction d'inspecteur général de
l'économie nationale, il ne portait pas dans son cœur la caste des
élites de l'E.N.A. On lui doit quelques citations puisées dans
l'Esprit des mots :
" L'égalitarisme : rêve du pauvre, cauchemar du riche "
"
Conscience collective : somme des inconsciences individuelles."
"
Les gouvernants gouvernent l'Etat ; les technocrates, les
gouvernants ; et la vanité les gouverne tous."
L'HISTOIRE
DE DEXIA
" En
1987, il s'agissait d'une obscure petite
division de la Caisse des Dépôts et Consignations, finançant les
collectivités locales. Elle s'en émancipa pour
devenir le crédit local de France, coté en Bourse et privatisé.
En 1996, eut lieu un mariage avec le voisin belge du même métier,
l'union recevant un nouveau nom : DEXIA. L'objectif était de
devenir un leader mondial dans le financement des collectivités
locales. L'inconvénient de ce métier est la faiblesse des marges.
Au lieu de chercher à améliorer le coeur du métier, les dirigeants
partirent à l'aventure.
Ce
fut, tout d'abord, la « transformation » ce qui est un péché
capital dans le domaine financier. Ils empruntèrent à court terme
pour pas très cher et prêtèrent à long terme pour plus cher ; une
mécanique infernale était lancée. Comme cela rapportait beaucoup
d'argent, les mêmes dirigeants se lancèrent dans une boulimie
d'acquisition d'entreprises, d'activités, ou même de portefeuilles
: Espagne, Italie, Japon, États-Unis étaient leurs terrains de
chasse. Tout baignait, mais ce n'était qu'une apparence. En 2008,
brusquement, DEXIA eût besoin de 260 milliards d'euros, la banque
n'ayant que quatre jours de liquidités devant elle. Les
États belges, français et luxembourgeois
furent appelés au secours. Chemin faisant, l'action a perdu 94 % de
sa valeur. Pendant cette course folle, DEXIA
a poussé les collectivités territoriales à s'endetter pour
réaliser des projets des élus en les chargeant d'emprunts toxiques
: la révolte gronde chez des responsables locaux découvrant la
ruine par des contrats insensés et se tournant vers l'Etat pour
compenser. Constatons que des palais pour des collectivités ont été
bâtis avec des emprunts toxiques !
Nous
savons tous que par le poids insupportable de leur organisation et du
train de vie de leurs dirigeants, ces collectivités génèrent une
partie appréciable de l'ouragan fiscal écrasant l'économie. DEXIA
a ajouté au malheur en poussant à des investissements inutiles au
gré des caprices des élus.
NE
PAS RECOMMENCER
Avant
la découverte de la catastrophe, les avertissements n'ont pas manqué
; les responsabilités sont innombrables : luxe et nombre des
administrateurs, représentants des collectivités, Caisse des
Dépôts et Consignations, ministères. Les barbichettes se sont
tenues les unes avec les autres.
DEXIA
nous renvoie comme dans un miroir les défauts de l'économie
administrée : gâchis des interventions publiques dans le domaine
économique, irresponsabilité générale, folie des grandeurs,
légèreté dans le choix des investissements, course absurde vers
l'étranger lointain et dangereux.
Il
ne faut surtout pas recommencer ; or c'est ce que fait le
pouvoir provisoirement en place. Il vient de
créer la banque publique d'investissement ou BPI qui double
plusieurs organismes déjà existants et les élus salivent à
l'avance. Un nouveau futur scandale s'annonce."
MICHEL
de PONCINS
Le
bitume, les pavés, L'écho des députés, l'aventure commence avec
cette Assemblée !