vendredi 7 avril 2017

L'heure n'est plus aux emphases. Évitons un naufrage.

Dessin de Jacques Faisant

Programme des eurocrates, faire barrage au F.N.
C'est bien le seul parti qui suscite tant de haine.

L'heure n'est plus aux emphases. Évitons un naufrage.
Cessons les bavardages. Parlons vrai, sans ambages.

Le vote Fillon, Macron, n'est pas la solution.
Citoyennes, citoyens refusons d'être un pion.
Ce Front républicain défend ses intérêts.
Partis sans convictions se liguent en secret.
Le parti socialiste en paye l'addition.
Dans trois régions de France, il n'a plus de fonctions.

Vous faites pas d'illusions, ils soutiennent cette Europe.
Ils n'ont pas d'autres choix. Ils se sont liés les mains.
Ils trahissent les Français tous ces praxinoscopes.
Ce sont des ponce-pilates qui s'en lavent les mains.
Le peuple doit résister à leur résignation.
Il doit tourner la page aux prochaines élections.
Alain Février, vendredi 7 avril 2017


Cet Emmanuel Macron n'a rien de convaincant ?.
Ami des grosses fortunes, des lobbyistes financiers,
Emmanuel à Pathos, trop brillant et clinquant,
Il habille son passé comme tous les finassiers.



Au "défunt" Front Républicain, aux partis politiques passés et présents qui ont conduit la France au chaos, voilà un extrait, très clair, du programme du Front National sur "l'avenir" de votre Europe.

Analyse

L’Europe sans les peuples

La construction européenne a souffert dès sa naissance « d’un déficit démocratique ». Dans le but initial de la mettre à l’abri de tout aléa politique pour dégager un intérêt commun européen, la Commission, organe non élu, procure aux technocrates des pouvoirs considérables ainsi que le monopole de l’initiative législative. 80 % au moins des lois et règlements nationaux d’importance ne sont que la transposition de ses normes et directives. Le même despotisme éclairé est appliqué à la Banque Centrale Européenne, dont les décisions monétaires s’imposent aux pays de la zone euro, qui sont devenus, au mieux, unijambistes en matière de politique économique.
L’élection des députés européens au suffrage universel n’a que très faiblement pallié ce manque de démocratie. Ce parlement reste, face à la Commission, doté de faibles pouvoirs. Le traité de Lisbonne a bien créé un droit de pétition à la condition de rassembler un million de signatures, mais la Commission dispose du droit discrétionnaire de prendre ou non en compte leur requête…"

" L’Europe contre les peuples

La CECA a, in fine, tué la sidérurgie européenne. La politique agricole commune (PAC) a marginalisé l’agriculture européenne. L’euro et l’ouverture des frontières à une concurrence déloyale ont détruit des millions d’emplois industriels, spécialement en France. La BCE a un objectif de lutte contre l’inflation, mais aucun objectif de plein emploi. Dès lors, les gouvernements ont tenté vainement de maintenir le niveau de vie en ayant recours à un endettement massif.
Mais l’interdiction faite aux Etats de se financer auprès de leurs banques centrales a rendu cet endettement coûteux. En France, la charge de la dette sera comparable cette année au budget de l’éducation nationale. La BCE n’a pas le droit de prêter aux Etats, mais elle prête à un taux dérisoire, aux banques, qui reprêtent, beaucoup plus cher, aux Etats !.
L’Union européenne, asservie par sa dette et par l’euro, est un instrument au service d’une idéologie ultra-libérale mondialiste et des intérêts du secteur financier. Celui-ci voit la crise comme une formidable occasion de poursuivre à marches forcées la dissolution des nations dans un fédéralisme qui remettraentre les mains d’experts non élus le destin des peuples et donnera aux institutions des ressources suffisantes pour mettre en place un clientélisme.
Alors que les vices de l’euro avaient été dénoncés et son échec annoncé dès avant sa naissance non seulement par le Front National mais par les meilleurs économistes, dont les Prix Nobel Milton Friedman et Maurice Allais, les européistes pensent tirer prétexte de cet échec, qui est leur échec, pour une intégration économique et budgétaire de la zone euro : comme toujours, l’échec d’une politique européenne doit être traité par plus de fédéralisme européen, comme les médecins de Molière traitaient l’anémie de leurs patients par une bonne saignée…"

2005 : Les Français avaient refusé, à près de 55%, cette EUROPE imposée par les partis politiques installés !. En 2008, à Versailles, les politiques UMPS ont bafoué le résultat de ce dernier référendum de 2005.

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