mardi 12 septembre 2017

La grogne va s'installer face à ces amnésiques. L'Europe nous a trahi !

Macron au château de Versailles, 3 juillet 2017

Au vingt-et-unième siècle, travailler en Europe
C'est une vraie gageure pour le monde ouvrier.
Le macronisme ambiant au bord d'une syncope,
Il veut tout régenter et nous apostasier.

Dans le théâtre antique « Acta est fabula »
Et au temps de Rabelais, la farce « la pièce est jouée »,
C'est en En Marche forcée avec toute sa smala
Que ce gouvernement voudrait nous encroué.

Cette façon d'agir n'est pas démocratique.
Le peuple, il est muselé ; il va se réveiller.
La grogne va s'installer face à ces amnésiques.
L'Europe nous a trahi, moins-disant installé.
Alain Février, mardi 12 septembre 2017 



La loi Borloo de janvier 2005 professionnalise le secteur de l'intérim. Ce cadeau très onéreux fait au Patronat n'a pas fait diminué le chômage pour autant !.


« L’aboutissement de la construction institutionnelle de l’intérim Pour les pouvoirs publics, le secteur de l’intérim se serait professionnalisé. Organisé autour de structures fédératives revendiquant une identité professionnelle et par conséquent une véritable fonction économique utile à la collectivité, l’intérim remplirait aujourd’hui également une fonction sociale (insertion ou réinsertion des demandeurs d’emploi ou des personnes sans activité). Son utilité économique et sociale est clairement affichée dans les politiques publiques nationales et européennes de l’emploi. La loi Borloo de janvier 2005 traduit ces évolutions. Elle satisfait aussi des revendications très anciennes des organisations patronales de l’intérim en élargissant leur champ d’action du détachement simple de travailleurs à leur formation et surtout à leur placement à durée déterminée ou indéterminée, autant de nouvelles prestations pour la profession [Belkacem, 2008]. Avec cette loi, les ETT peuvent désormais faire de la pré-embauche, du placement, recruter directement sans passer par une mission d’intérim. C’est la levée du principe d’exclusivité de l’activité d’intérim, imposé par le législateur en France depuis 1972. Prenant acte de ces changements législatifs qui touchent à la nature même de cette activité, l’organisation patronale de la profession de l’intérim marque aussitôt le coup en commençant par modifier le nom de son organisation à l’issue de son conseil d’administration de juin 2006 : le Syndicat des ETT devient alors le PRISME. Et aussi en revendiquant le qualificatif d’agences d’emploi. Avec cette loi, c’est aussi de nouveaux marchés qui s’offrent à la profession. La loi Borloo introduit également un ultime changement. Celui-ci concerne la définition de deux nouveaux cas de recours aux intérimaires, en référence non plus au travail ou à l’EU mais à la personne. Il est dorénavant possible pour les ETT de conclure des missions d’intérim afin de permettre en premier lieu l’embauche de personnes sans emploi ayant des difficultés sociales et professionnelles particulières et ensuite d’assurer un complément de formation. Les agences d’intérim deviennent ainsi des partenaires actifs de Pôle emploi. Elles peuvent développer des actions de formation pour les demandeurs d’emploi. En regard des flux importants de personnes qui passent par l’intérim, nous remarquons néanmoins que très peu d’intérimaires accèdent encore à ces programmes de formation. Alors que les deux tiers des intérimaires proviennent du chômage, seulement 15 659 intérimaires en 2011 sur une population totale de 576 080 intérimaires (équivalent emplois temps plein) ont bénéficié d’une action de formation financée par le secteur en vue d’une professionnalisation visant à faciliter leur insertion ou l’acquisition d’une qualification selon le rapport économique et social de 2011 du PRISME. Comme on le voit, l’institutionnalisation et l’extension considérable de l’intérim continuent à nous interroger sur le sens et la nature véritable de cette activité. Le développement de l’intérim est certes révélateur des transformations importantes qui affectent le marché du travail. Mais surtout, derrière son institutionnalisation, c’est la légitimation de nouvelles formes plus précaires de mobilisation de la main-d’œuvre qui est en jeu. » Rachid Belkacem 
José Manuel Barroso, ex président de la Commission Européenne, désormais employé à Goldman Sachs à Londres !



« L’Institut Européen du Salariat (IES) est un réseau de chercheurs en sciences sociales consacré à l’analyse sociologique, politique, économique, historique et juridique du salariat. »

« Pour un droit personnel à la carrière. Contre le compte personnel d’activité

Le compte personnel d’activité. Où sont les droits attachés à la personne ?

Le CDI intérimaire: la loi au secours du patronat

L’instrumentalisation du RSA par les employeurs: un débat révélateur d’un malentendu sur l’emploi non qualifié

Les réformes du chômage en Belgique. La mise en cause d’une indemnisation à durée illimitée

Les travailleurs pauvres en Suisse. Mécanismes de différenciation et enjeux de subordination

Sécurité sociale professionnelle ou sécurisation des parcours professionnels. Quelle place pour les jeunes ?

Retraites : comment améliorer les droits des femmes ?

Maintien de l’emploi et chômage partiel. Un modèle italien de flexicurité

Des agences d’intérim aux agences d’emploi »

Notes de l’Institut Européen du Salariat http://www.ies-salariat.org/spip.php?rubrique10/

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