Macron au château de Versailles, 3 juillet 2017
Au
vingt-et-unième siècle, travailler en Europe
C'est
une vraie gageure pour le monde ouvrier.
Le
macronisme ambiant au bord d'une syncope,
Il
veut tout régenter et nous apostasier.
Dans
le théâtre antique « Acta est fabula »
Et
au temps de Rabelais, la farce « la pièce est jouée »,
C'est
en En Marche forcée avec toute sa smala
Que
ce gouvernement voudrait nous encroué.
Cette
façon d'agir n'est pas démocratique.
Le
peuple, il est muselé ; il va se réveiller.
La
grogne va s'installer face à ces amnésiques.
L'Europe
nous a trahi, moins-disant installé.
Alain
Février, mardi 12 septembre 2017
La
loi Borloo de janvier 2005 professionnalise le secteur de l'intérim.
Ce cadeau très onéreux fait au Patronat n'a pas fait diminué le
chômage pour autant !.
«
L’aboutissement de la construction institutionnelle de l’intérim
Pour les pouvoirs publics, le secteur de l’intérim se serait
professionnalisé. Organisé autour de structures fédératives
revendiquant une identité professionnelle et par conséquent une
véritable fonction économique utile à la collectivité, l’intérim
remplirait aujourd’hui également une fonction sociale (insertion
ou réinsertion des demandeurs d’emploi ou des personnes sans
activité). Son utilité économique et sociale est clairement
affichée dans les politiques publiques nationales et européennes de
l’emploi. La loi Borloo de janvier 2005 traduit ces évolutions.
Elle satisfait aussi des revendications très anciennes des
organisations patronales de l’intérim en élargissant leur champ
d’action du détachement simple de travailleurs à leur formation
et surtout à leur placement à durée déterminée ou indéterminée,
autant de nouvelles prestations pour la profession [Belkacem, 2008].
Avec cette loi, les ETT peuvent désormais faire de la pré-embauche,
du placement, recruter directement sans passer par une mission
d’intérim. C’est la levée du principe d’exclusivité de
l’activité d’intérim, imposé par le législateur en France
depuis 1972. Prenant acte de ces changements législatifs qui
touchent à la nature même de cette activité, l’organisation
patronale de la profession de l’intérim marque aussitôt le coup
en commençant par modifier le nom de son organisation à l’issue
de son conseil d’administration de juin 2006 : le Syndicat des ETT
devient alors le PRISME. Et aussi en revendiquant le qualificatif
d’agences d’emploi. Avec cette loi, c’est aussi de nouveaux
marchés qui s’offrent à la profession. La loi Borloo introduit
également un ultime changement. Celui-ci concerne la définition de
deux nouveaux cas de recours aux intérimaires, en référence non
plus au travail ou à l’EU mais à la personne. Il est dorénavant
possible pour les ETT de conclure des missions d’intérim afin de
permettre en premier lieu l’embauche de personnes sans emploi ayant
des difficultés sociales et professionnelles particulières et
ensuite d’assurer un complément de formation. Les agences
d’intérim deviennent ainsi des partenaires actifs de Pôle emploi.
Elles peuvent développer des actions de formation pour les
demandeurs d’emploi. En regard des flux importants de personnes qui
passent par l’intérim, nous remarquons néanmoins que très peu
d’intérimaires accèdent encore à ces programmes de formation.
Alors que les deux tiers des intérimaires proviennent du chômage,
seulement 15 659 intérimaires en 2011 sur une population totale de
576 080 intérimaires (équivalent emplois temps plein) ont bénéficié
d’une action de formation financée par le secteur en vue d’une
professionnalisation visant à faciliter leur insertion ou
l’acquisition d’une qualification selon le rapport économique et
social de 2011 du PRISME. Comme on le voit, l’institutionnalisation
et l’extension considérable de l’intérim continuent à nous
interroger sur le sens et la nature véritable de cette activité. Le
développement de l’intérim est certes révélateur des
transformations importantes qui affectent le marché du travail. Mais
surtout, derrière son institutionnalisation, c’est la légitimation
de nouvelles formes plus précaires de mobilisation de la
main-d’œuvre qui est en jeu. » Rachid Belkacem
José Manuel Barroso, ex président de la Commission Européenne, désormais employé à Goldman Sachs à Londres !
«
L’Institut Européen du Salariat (IES) est un réseau de
chercheurs en sciences sociales consacré à l’analyse
sociologique, politique, économique, historique et juridique du
salariat. »
«
Pour un droit personnel à la carrière. Contre le compte personnel
d’activité
Le
compte personnel d’activité. Où sont les droits attachés à la
personne ?
Le
CDI intérimaire: la loi au secours du patronat
L’instrumentalisation
du RSA par les employeurs: un débat révélateur d’un malentendu
sur l’emploi non qualifié
Les
réformes du chômage en Belgique. La mise en cause d’une
indemnisation à durée illimitée
Les
travailleurs pauvres en Suisse. Mécanismes de différenciation et
enjeux de subordination
Sécurité
sociale professionnelle ou sécurisation des parcours professionnels.
Quelle place pour les jeunes ?
Retraites
: comment améliorer les droits des femmes ?
Maintien
de l’emploi et chômage partiel. Un modèle italien de flexicurité
Des
agences d’intérim aux agences d’emploi »
Notes
de l’Institut Européen du Salariat
http://www.ies-salariat.org/spip.php?rubrique10/
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